Une nouvelle ère dans l’industrie: produire le maximum de pièces en baissant les prix. La manière d’atteindre cet objectif made in Amérique. Est-ce que Ford adepte de cette méthode, va réussir son pari ? Qu’est-ce qu’on lui reproche ?
Le taylorisme et le fordisme
L’explosion du travail à la chaîne dans l’industrie manufacturière
Le grand succès de la firme Ford revient à deux méthodes appliquées par Henry Ford dans ses usines. Le taylorisme de son plus grand collaborateur Frederick Taylor: sa théorie est la rationalisation méthodique du travail humain afin d’accroître son efficacité. Une division du travail en taches simples et répétitives pour chaque ouvrier. Les pièces sont optimisées.
La deuxième méthode est celle de Ford lui même, qui repose sur trois axes: la division du travail, la standardisation permettant de produire le maximum en séries, et l’augmentation du pouvoir d’achat des ouvriers en augmentant leurs salaires. Cette production optimisée et standardisée en grandes séries permet de réduire les coûts. Les ouvriers contraints à répéter les mêmes gestes, commencent à s’ennuyer de mener une vie monotone et ressemble plutôt à des machines.
Les syndicats s’en mêlent, Ford les combattit à l’aide de la pègre. Charlie Chapelain alerté par ce nouveau phénomène fera un film peu après intitulé: ” Les temps modernes“. Le film évoque les conditions des travailleurs dans ce fléau d’industrialisation et de productivité. Comment l’homme risque lui-même de devenir une machine.
Plus la cadence de production augmente plus le prix baisse
Ford se moquait des critiques et construisait son empire en encourageant constamment ses ouvriers. Ils sont payés d’après les pièces produites. Le modèle T inonde le monde entier. il baisse son prix. Il passe de 825 dollars en 1908 à 260 dollars en 1927. On peut dire qu’il a démocratisé l’utilisation de la voiture. Sa méthode fut vite adoptée en Europe et dans le monde entier. On lui reproche toujours son admiration à Hitler.
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