1948, Porsche 356 un modèle fait entrer la marque dans la légende

|La longue expérience de Ferdinand Porsche avec les constructeurs aboutit à la création d’un bureau d’études. Épaulé par son fils Ferry ils arrivent à construire la première voiture de sport. 

Bien avant le succès de l’entreprise qui porte son nom, Ferdinand Porsche s’était forgé déjà un nom dans le domaine automobile. C’est un génie qui a construit plusieurs voitures souvent puissantes et destinées à la course, pour le compte de constructeurs comme: Lohner, Mercedes, Austro-Daimler, Steyr-Auto Union. Pendant ces années, Porsche a accumulé les victoires. En 1930, il décida de créer son propre bureau d’études.

Après la guerre, le travail de recherche reprend dans le bureau d’études et dans la petite fabrique Porsche. Ferry Porsche, a décidé de construire lui-même, la voiture sportive dont il rêvait. Aidé par le fils Ferry, la première Porsche fut imaginée en 1947. Le premier prototype roulant est fabriqué en juillet 1947. Le 8 juin 1948, Porsche est arrivé à réaliser sa première voiture de sport. Le coupé roadster est prêt. La Porsche 356 est née.

L’astuce et la technique de Ferdinand Porsche

Ferry Porsche avait l’idée de construire une voiture de sport de petit gabarit. Son astuce est le bon rapport poids/ puissance et pour un tarif accessible. Cette Porsche 356 est plutôt une variante sportive de la coccinelle. Elle dispose du 4 cylindres à plat VW qui atteint de 140 à 175 km/ h et d’une carrosserie entièrement en aluminium, sur un châssis tubulaire. La voiture est fabriquée en grande partie à la main. La véritable production en série de Porsche 356 démarre en 1950. Ce modèle marque le point de départ de Porsche dans le domaine des voitures de sport prestigieuses.

Evolution lente: une politique réussie

La stratégie de la maison Porsche, repose sur trois principes: faire sortir des voitures à longue durée de vie de façon que chaque version sortie ne démode pas la précédente. Deuxièmement, se polariser sur le marché des Etats Unis, premier marché mondial des allemandes de luxe. Et enfin, faire cohabiter sous le même nom des modèles conçus pour la compétition et des sportives pour la classe aisée.