En 1899 l’Homme est encore sous le choc de cet engin qui va remplacer la calèche. L’homme pensait à améliorer la performance de cette invention. Le moteur électrique était déjà sur les bancs d’essai. Un duel que le belge emportera contre le compte.
1899 Une formula 1 préhistorique
Plus de 100km/h
Cette année fut marquée par la franchise de la barre de 100 km/h. “Toujours plus rapide”, tel était le défi des intervenants dans cette jeune industrie. L’automobile propulsée jusqu’ici par des moteurs électriques et le chronomètre remplacent le cheval et la lance des chevaliers dans les pistes.
A vos marques
Le plus important défi opposa Camille Jenatzy, un jeune industriel belge au tempérament sportif contre Laubat, un compte détenteur de record de vitesse de l’automobile. Les français ont beaucoup contribué à l’évolution de l’industrie automobile: Le 10 décembre 1898, l’hebdomadaire “La France automobile” déjà, organise un concours sur un parcours de 2 km. Le dimanche 18 décembre 1898, les protagonistes se présentent sur la ligne de départ au parc municipal d’Archères, entre la Seine et la foret de Saint-Germain. Après plusieurs tentatives, ils réussissent à atteindre: 70.585 km/h et 92.307 km/h pour Laubat, Jenatzy n’enregistre que 79.995 km/h.
La revanche du chevalier roux
Peut être intimidé, ou tout simplement insatisfait, et rongé par ce défi interne, Jenatzy travaillait dans son écurie en sécurité et avec rigueur du passionné du moteur électrique. Il conçoit un prototype unique en son genre. Déjà l’homme pensait à l‘aérodynamisme et le gain d’énergie contre vent. Ce prototype ressemble plutôt à une torpille qui percera l’air comme une flèche. Construit en aluminium pour gagner du poids. A l’arrière deux moteurs électriques ronronnaient comme des jaguars et guettaient le signal de départ. Les pneus étaient conçus par Michelin. Jenatzy l’appela “la jamais contente”. Le 29 avril 1898 la bête sort de l’écurie et franchit pour la première fois la barre de 100 km/h. Cette formula 1 avant l’heure atteint 105.879 km/h.
Il n’y a pas de quoi pavoiser
En effet les adeptes du moteur électrique pavoisent, mais leur fierté n’est que brève. Le monde sombrât dans la course du moteur à carburant. Ce n’est qu’en 1996 avec Général Motors que ce mode de propulsion revoit le jour.
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